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mercredi 9 mars 2016

COMPTE–RENDU de l’ASSEMBLEE GENERALE DU 5 MARS 2016




La salle Lauragais de la Maison des Associations  était quasiment comble pour la tenue de l’Assemblée Générale des Amis de Castelnaudary.
En accueillant les membres, le Président, Francis Falcou, excusait tout d’abord M. le Maire retenu par la célébration d’un mariage, remerciait Mme Hélène Giral, Maire-Adjoint chargée de la Culture et de la conservation du patrimoine, faisait observer une minute de silence en mémoire d’Arlette Maguer, membre fidèle  décédée en décembre 2015, puis félicitait Me Jean Belloc pour ses exploits nautiques et la doyenne d’âge, Andrée Benoît, toujours assidue .
On passait à l’ordre du jour avec la lecture du rapport d’activités, illustré du diaporama préparé par Christophe Marty et Jean-Claude Décossin ; il a montré combien l’Association s’était investie dans  les gros chantiers réalisés à la Collégiale et à l’église St Jean ;  il était adopté à l’unanimité.
Le rapport financier de la Trésorière, Colette Ourliac, présentant un solde excédentaire,  était lui aussi adopté à l’unanimité.
Le Président faisait part alors des projets du bureau pour 2016 : la soirée du patrimoine de septembre 2015 à la salle Capitulaire de la Collégiale a montré ce qui restait à faire après la belle restauration des murs, à savoir  l’état du mobilier ; le projet établi consiste à faire entièrement rénover le chapier (corps principal et éléments latéraux de ce chef-d’oeuvre) ainsi que les 2 tableaux classés qui le surplombent ; ce projet, communiqué au Conservateur des Antiquités et objets d’art, a reçu son complet accord ; l’Assemblée entérine ce grand projet.
La sortie de printemps est fixée au samedi 4 juin,  au château de Lagoual  ;  la soirée du patrimoine, le dimanche 20 septembre, nous permettra de découvrir les œuvres d’art restaurées et exposées à notre initiative à l’Hôtel de Ville  ; un voyage  autour des bastides du Gers, du 12 au 15 septembre est proposé par Jacques Frey ; 2 conférences sont prévues en octobre et novembre.


Au chapitre des questions diverses, le Président souhaita que le cadran de l’horloge du faubourg soit à nouveau éclairé  «économiquement», comme l’arche du pont vieux et celle du pont neuf qui ont elles aussi perdu leur projecteur ; Marc Monceaux demanda que les lanternes vandalisées de l’éclairage public du Quai Jefferson, entre le passage des lavandières et le Menayré, soient remplacées ; le suivi des dossiers patrimoniaux fut l’occasion pour le Président de commenter le diaporama réalisé par Marc Monceaux pour montrer le très bon travail réalisé  sur le chantier de la couverture et de la charpente de l’église St Jean, de souligner aussi la belle mise en valeur du chevet de l’église par les Entreprises SCOP charpente et couverture (d’Argens) et Bourdarios, (de Toulouse) pour la maçonnerie, sous l’autorité de l’Architecte, M. Masseron. En ce qui concerne la restauration de la statue classée de l’église St François, elle sera achevée fin Avril. 
Conformément aux statuts, le bureau devait être réélu pour 3 ans : Francis Falcou conserve la Présidence ; à  la  Vice-Présidence Jean Ourliac reste en place et Christophe Marty cède la responsabilité du site informatique ; la Trésorière, Colette Ourliac est réélue, au Secrétariat Irène Viry  souhaite prendre du recul après 16 années de services pour lesquels elle est vivement remerciée ; elle est remplacée par Jean-Claude Décossin qui assurera de ce fait la tenue du site et des reportages. 
Il restait à Hélène Giral à clore la laborieuse séance ; elle félicitait l’Association pour son efficace engagement au service du patrimoine, ses rapports constants  avec l’autorité municipale ; elle fit le point sur l’imminence des travaux de démolition de l’îlot Pasteur, autre gros chantier qui marquera l’année 2016. 

mardi 24 novembre 2015

Conférence de Jacques Frey le samedi 14 novembre 2015




Pour notre 3ème conférence d’automne, Jacques Frey avait choisi de nous parler du Roi de France LOUIS IX, dit Saint-Louis dont la France a célébré le huit centième anniversaire de la naissance en 2014. Il n’avait pas été possible d’inclure cette conférence dans le programme de l’an dernier. 

Le Président fit d’abord observer une minute de silence en mémoire des victimes des terribles attentats de Paris, puis fit le point sur les dossiers en cours : le tableau « Le sommeil d’Antiope » restauré par Céline Stivanin a été livré ; M. le Maire rencontrera le Président pour décider de son installation ; la statue classée de Notre Dame de Prouilhe est en cours de restauration ; nous avons participé au forum organisé par la Ville le 8 octobre ; l’ouvrage Chauryades 2 est en vente. 

Jacques Frey abordait alors son exposé richement illustré du diaporama préparé avec Marc Monceaux ; il rappelait tout d’abord que Louis IX était le petit-fils de 2 rois d’exception : Philippe-Auguste d’une part et Alfonse VIII de Castille d’autre part et que sa mère , Blanche de Castille , lui donna une excellente éducation de combattant. Roi de justice et de paix à l’intérieur du royaume, il fut intimement préoccupé d’affaires religieuses ; il trouva l’inspiration de son gouvernement auprès des frères des Ordres mendiants, franciscains et dominicains ; il prie avec les moines et soigne les lépreux. En 1237, il achète à l’Empereur de Constantinople la couronne d’épines du Christ ; il fait venir à Paris un morceau de la vraie croix, de la lance et de l’éponge de la Passion ; pour conserver ces trésors, il fait construire la Sainte Chapelle, merveille de technique et d’audace. 

Il se laisse tenter par la croisade, malgré l’avis de ses conseillers : comment servir Dieu, sinon en libérant Jérusalem et en convertissant les infidèles ? Pour cela, il faut lever une armée avec ses trois frères, Robert d’Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou ; il va passer 6 ans hors du royaume.

Il fait aménager Aigues-Mortes : un chenal est creusé, des fortifications construites, la tour de Constance édifiée ; 17000 croisés parviennent à Chypre ; au printemps 1249, la flotte se dirige vers Damiette, en Egypte ; la ville est prise le 8 juin ; l’étape suivante sera Le Caire, mais la chaleur est terrible et la dysenterie fait des ravages ; Louis est prisonnier des musulmans le 6 avril 1250. Il négocie avec le Sultan Touran et est libéré contre une forte rançon ; il décide de rester 4 ans encore à Acre afin de libérer tous les prisonniers chrétiens : en 1270 , la huitième croisade sera son ultime projet : il part pour Tunis où il meurt de dysenterie le 25 août. Son fils Philippe devenu roi (Philippe le Hardi) rapporte le coffret contenant les restes de son père sur le long chemin qui traverse la France d’Aigues-Mortes à Paris ; tout le long du trajet, le peuple se presse pour voir les reliques du roi, lui demander son intercession : la légende est en marche ; Louis IX sera canonisé le 11 août 1297. 

Lors de la discussion qui suivit, le Président fit observer que depuis Louis 1er, fils de Charlemagne, jusqu’à Louis-Philippe 1er, roi des Français (1830 -1848), les rois de France ont majoritairement porté le prénom de Louis, de sorte que la fête du Saint, le 25 août, était aussi celle de la monarchie célébrée dans tout le pays (en ce qui concerne notre ville, voir : Pages d’histoire p. 104).

Une place de notre ville créée en 1991, au centre de ce qui fut le cloître des Carmes, Ordre religieux créé par Saint-Louis en 1254, porte son nom, comme la rue adjacente. 

Louis IX avait créé l’Ordre royal militaire qui a été remplacé par la Légion d’Honneur. 

L a Ville de Sète célèbre tous les ans sa fête par un grand tournoi de joutes sur « le canal royal ».


lundi 21 septembre 2015

Soirée du Patrimoine 2015 avec Les Amis de Castelnaudary : collégiale Saint-Michel

Conférence in situ par Francis Falcou.

Collégiale Saint-Michel : de la salle capitulaire à la sacristie.

Les Amis de Castelnaudary proposaient, pour cette nouvelle et 9e rencontre à la collégiale, un thème d’actualité : celui des travaux effectués à l’actuelle sacristie, du début février au 31 juillet dernier sous l’autorité de M. Axel Letellier, Architecte du Patrimoine et de celle de la D.R.A.C.

Le Président rappelait d’abord quelques points d’histoire, à savoir l’élévation de l’église au rang de collégiale en 1318 par le Pape Jean XXII, après la révision de la carte ecclésiastique du Midi de la France et la création de l’évêché de Saint-Papoul, ancienne abbaye. La collégiale fut dotée d’un chapitre de 12 chanoines et de 2000 livres de rentes. Il fallut donc construire une salle capitulaire, au sud du chevet de l’église ; cette salle de 2 travées au plafond volontairement bas, au sol recouvert d’un parquet, éclairée de 2 hautes fenêtres garnies de vitraux, communiquait avec le cloître détruit en 1786 ;  les chanoines y tiendront leurs délibérations jusqu’en 1790, date de la suppression des chapitres par la Constitution civile du clergé.

Après le départ du chapitre, le clergé paroissial va utiliser la salle capitulaire en la transformant en sacristie ; plusieurs transformations sont datées : 1832, inscrite sur le linteau de la porte du sacraire qui conservait les précieux objets du culte, volés en 1990 (voir le livre de Francis Falcou : La collégiale Saint-Michel de Castelnaudary aux pages 75 à 79) ; 2 autres dates ont été découvertes lors des travaux de restauration qui viennent d’être effectués par l’entreprise Chevrin ; en décapant le mur nord, une ancienne niche fermée par une cloison de briques portait les dates de 1857 et 1859 avec les noms des ouvriers et du sacristain. Le Président faisait remarquer les 2 écussons qui ornent les clefs de voûte et qui, jusqu’ici, n’avaient pas été étudiés : le 1er représente Saint Michel terrassant le démon ; le second, plus curieux, a été soumis aux héraldistes compétents, notamment Bernard Velay ; il peut être considéré comme ésotérique et semble porter la marque du compagnonnage.

Le mobilier fut ensuite présenté : le meuble principal est le chapier dont les plateaux en demi lune conservent les riches ornements sacerdotaux, chapes, chasubles, dalmatiques, étoles ; certains sont classés, comme la chape second empire en soie rouge lamé or, ou l’étole armoriée de l’archiprêtre ;  6 tableaux ornent les murs ; ils sont tous classés ou inscrits depuis 2005, à la demande des Amis de Castelnaudary qui ont fait restaurer en 2013, le plus ancien, représentant la Vierge, Madeleine et Saint Jean au pied de la croix.

Le montant total des travaux extérieurs (réfection de la toiture, du mur pignon, du glacis des contreforts, de la façade) et intérieurs (piquage des murs, décapage des voûtes, électricité par l’entreprise Chartier avec mise en valeur de l’ensemble, enduit, rapiéçage du parquet) s’est élevé à 202242 Euros dont 49793 à la charge de la ville, le reste étant couvert par les subventions de l’État, du Conseil Régional et du Conseil Départemental.

lundi 30 mars 2015

Compte-rendu de l'Assemblée Générale du 28 mars 2015






L’Association des Amis de Castelnaudary a tenu son Assemblée Générale le samedi 28 mars à la Maison des Associations.

Le Président, Francis Falcou, remerciait d’abord Patrick Maugard, Maire, et son Adjointe chargée des Affaires Culturelles, Hélène Giral, ainsi que la très nombreuse assistance.

Il faisait observer une minute de silence à la mémoire des membres décédés en 2014 : le Trésorier Jacques Rigaud, Monique Ferrasse, Simone Bousquet, et adressait à la Secrétaire, Irène Viry, les vœux de rétablissement rapide.

En application de l’article XI des statuts, il proposait que Colette Ourliac remplace Jacques Rigaud au poste de Trésorier ; l’Assemblée approuvait ; le bureau ainsi complété sera renouvelable en 2016.

L’ordre du jour comportait le compte-rendu d’activités dont le Président donnait une lecture commentée et illustrée du diaporama réalisé par Christophe Marty ; il était approuvé à l’unanimité.

Le rapport financier de Colette Ourliac faisait apparaître un solde excédentaire et un fonds de réserve important ; un membre s’étonnait de la cherté des frais bancaires ; le rapport était aussi adopté à l’unanimité.

Les projets pour 2015 comportent : la sortie de printemps fixée au samedi 6 juin ; la restauration de 2 œuvres d’art :  la statue  historique de la Vierge de Prouilhe, conservée en l’église Saint-François en accord avec le Conservateur des A.O.A., après délibération du Conseil municipal et demande de subvention à la D.R.A.C. ; la restauration aussi d’un tableau provenant de l’ancien Musée des Beaux-Arts, représentant le sommeil d’Antiope, aux frais de l’Association.

Jacques Frey proposait l’organisation d’un voyage de 4 jours : Escapade Bordelaise, du 1er au 4 octobre et distribuait le projet qui nécessite la participation de 30 membres ; on doit s’inscrire auprès de lui pour le 18 avril.

Comme tous les ans, l’Association participera à la Journée du Patrimoine le 3ème dimanche de septembre et 2 conférences seront organisées à l’automne, dont une le 14 novembre par Jacques Frey qui traitera de Saint-Louis.

Le Président faisait ensuite le point sur les dossiers des travaux de restauration que suit l’Association ; à Notre-Dame-de-Pitié, la toiture a été révisée et le décor étoilé restauré ; il manque les jambages du porche d’entrée et le clocheton prévus en 2012 ; à la Collégiale, la restauration de la sacristie a débuté et devrait durer 5 mois ; à l’église Saint-Jean, la réfection lourde de la toiture et de la charpente passe par la démolition de la sacristie ; le lancement des travaux a été retardé en raison des demandes de modification du projet  par la D.R.A.C. ; en ce qui concerne enfin le futur Musée de Donadéry, la ville souhaite que l’Association mette en dépôt les collections dont Les Amis de Castelnaudary sont propriétaires ; le Président en faisait adopter le principe par l’Assemblée.

Au chapitre des questions diverses, un membre de l’Association posa la question du devenir des bâtiments de l’actuel Lycée Andréossy après son transfert ; le Président souhaita que l’Association soit associée à cette réflexion.

Madame Giral apportait alors quelques indications sur l’évolution de ce projet de Musée, à la demande d’un membre de l’Association, puis Monsieur le Maire après s’être félicité du partenariat Ville-Association pour la Conservation du Patrimoine et la Connaissance de l’Histoire locale, précisait à son tour que les travaux de l’église Saint-Jean débuteraient en juillet par les démolitions préconisées ; il félicitait le bureau pour le travail accompli avant que le Président ne lève la séance.

jeudi 5 février 2015

Lundi 2 février 2015 : le collège Blaise d'Auriol blasonné !

Collège Blaise d'Auriol de Castelnaudary.

Intervention de M. Francis Falcou, Président des Amis de Castelnaudary.


Intervention de M. Bernard Velay, Héraldiste.


Armoiries de Blaise d'Auriol dessinées par M. Bernard Velay.

"D'argent au figuier de sinople, chargé d'un loriot d'or." 

Inaugurer le blason du Collège peut paraître incongru, voire désuet, déclarait M. Fontaine, Principal du Collège éponyme, en accueillant ses invités lors de la cérémonie d’inauguration des Armoiries de l’illustre jurisconsulte puis Recteur de l’Université de Toulouse.

Il invitait Francis Falcou, Président des Amis de Castelnaudary, ancien élève et Professeur au Collège à retracer brièvement l’Histoire de l’Établissement séculaire et à exposer dans quelles circonstances le Principal, M. André Béral, proposa, en 1971, la dénomination définitive.

Par ses recherches universitaires consacrées à l’Histoire de l’Éducation, Francis Falcou s’était intéressé à l’éminent personnage, mais n’avait pas retrouvé son portrait ; par contre ses armoiries étaient bien décrites par Auguste Fourès dans son livre consacré aux hommes de l’Aude.

L’idée a donc lentement germé de remplacer le portrait par les armoiries, ce qu’a proposé Francis Falcou à M. Fontaine lors de la prise de fonction de ce dernier ; restait à trouver un Héraldiste, ce qui fut fait en la personne de M. Bernard Velay, Professeur certifié en retraite, membre de la Société Française d’Héraldique, auteur de nombreux blasons de Communes, de personnalités civiles religieuses ou militaires, d’Associations, de Confréries.

Prenant la parole, M. Velay expliqua que l’Héraldique est une science auxiliaire de l’Histoire, méprisée à tort par des chercheurs qui s’obstinent à voir dans les Armoiries des marques uniquement nobiliaires ; or rien n’est plus faux ; plus de la moitié des armoiries répertoriées sont roturières. Les armoiries de villes ou villages expriment leur statut de communes libres de la tutelle seigneuriale.

Il termina son exposé illustré d’un diaporama, en mentionnant les nombreux cas d’établissements scolaires qui, à Toulouse par exemple, ont choisi les armoiries pour les représenter : Collège Clémence Isaure, Lycée de l’Hôtellerie et du Tourisme, Lycées Bellevue et Ozenne, Université de Droit…

Il souligna que les couleurs et emblèmes des villes, régions et États sont déployés à qui mieux mieux sur les drapeaux, fanions ou maillots arborés par les joueurs ou supporters des équipes sportives.

À l’ère de l’ordinateur et du logo, l’Héraldique offre à tous une valeur plus signifiante qu’un matricule ou un sigle.

lundi 6 octobre 2014

Journées du Patrimoine 2014

Beau succès de la Soirée du Patrimoine. 

Pour la 31ème année consécutive, Les Amis de Castelnaudary avaient convié les membres de l’Association, comme les Chauriens, à découvrir deux monuments mal ou peu connus. 

Le mémorial dédié aux morts de la première guerre mondiale, tout d’abord, avait attiré la foule en l’école Prosper Estieu au point que la Directrice dut aimablement ouvrir la grille qui le sépare du préau.

Francis Falcou rappela que l’Association était déjà venue, en 1997, découvrir les fresques méconnues de Paul Sibra, réalisées en 1921, conjointement avec Pierre Thalabas, à la demande du Directeur de l’école M. Emile Cantier et avec la participation financière des élèves ; ce fut le premier monument à la gloire des anciens élèves de cette école morts pour la France ; deux fresques rappellent les combats de 1914 : Reims bombardée d’un côté et la bataille des Flandres (épisode de l’Yser) de l’autre ; au plafond, c’est l’allégorie de la victoire ; à ce propos, Francis Falcou dévoila un petit secret que seuls les vieux Chauriens de souche se sont transmis de génération en génération : Paul Sibra glissait souvent dans ses œuvres la silhouette d’un compatriote : il le fit pour le clairon que sonne le soldat Ambruster. Le souvenir des morts est rappelé par une vitrine montrant leurs portraits d’un côté alors que de l’autre est gravée dans le marbre la longue liste de leurs noms précédée de celle des Instituteurs. La Ville a fait restaurer les toiles en 2011 par Maurice Jourdain et les mosaïques du sol par David Dalichoux. 

Après l’école, ce fut autour de l’église St François de livrer ses curiosités ; 150 personnes emplissaient la nef centrale pour découvrir la sépulture des Capucins, celle du premier Curé, l’Abbé Auguste Cros qui exerça son ministère pendant 50 ans ; la statue classée de St Roch assis, celle de Notre Dame de Prouille (XIVè siècle), l’autel de marbre et bois dû au talent du meilleur ouvrier de France, Edgar Llopis et au peintre décorateur Maurice Jourdain, les tableaux du chœur restaurés à l’initiative et aux frais des Amis de Castelnaudary ; Francis Falcou rappela le passage du roi Louis XIV, en Avril 1660, et la mission prêchée par le Père Antoine, Capucin de Lavaur, en 1868. Une superbe exposition de vêtements et objets du culte attendait, pour finir, les visiteurs dans la sacristie originelle aménagée spécialement pendant de longs mois avec le concours des services techniques municipaux, de mécènes, et les indications de la Conservatrice Départementale des Antiquités et objets d’Art, ce que le Président tint à souligner lorsqu’on le félicitait chaleureusement pour ce travail de conservation du patrimoine. 

La Secrétaire : Irène Viry.




















mardi 1 avril 2014

Compte-rendu de l'Assemblée Général du 15 mars 2014


Les Amis de Castelnaudary et du Lauragais ont tenu leur Assemblée Générale annuelle le samedi 15 mars 2014 en la salle Lauragais de la Maison des Associations ; il s’agissait en outre de marquer le cinquantenaire de l’Association.

Le Président, Francis Falcou, ouvrit la séance en saluant le Maire, Patrick Maugard et son Adjointe, Hélène Giral, chargée de la Culture, et en remerciant les très nombreux membres présents.

Il rappela brièvement les circonstances de la fondation de l’Association, le 23 février 1964, par M. Jean Imbert ; des 20 fondateurs de l’époque, il ne reste que 2 membres toujours actifs : Maître Jean Belloc, notre Doyen qui fut trésorier durant 37 ans et Francis Falcou. Le Président complimenta Maître Belloc pour ses succès aux concours internationaux de natation et lui remit, au nom de tous les membres, un ouvrage traitant des piscines de France.

Il exposa ensuite le bilan sommaire de 5 décennies : l’Association a été à l’origine de 30 opérations de conservation du patrimoine ; elle en a financé 20 ; elle a publié 20 livres ou brochures, animé 30 soirées du patrimoine, organisé 18 expositions, une cinquantaine de conférences... Un travail reconnu par les autorités  municipales et Départementales (le Conservateur des A.O.A. surtout).

On en vint à l’ordre du jour : le compte-rendu d’activités 2013, présenté par Irène Viry, illustré d’un diaporama de Christophe Marty, fut adopté à l’unanimité ; il en fut de même pour le compte financier de Jacques Rigaud, faisant apparaître un excédent de recettes de 2300 Euros.

Les projets pour 2014 comportent l’impression de la conférence du 16 novembre 2013 traitant de l’Historique des Gendarmeries Chauriennes, sous forme d’une brochure analogue à celle de 2005 pour la Police ; un premier tirage est présenté et aussitôt mis en vente.

Le Président fait part à l’Assemblée de la visite de la Conservatrice-Adjointe des Antiquités qui a recensé les objets du culte méritant d’être exposés à l’église Saint-François dans une vitrine que l’Association se propose d’aménager avec le concours de la Ville et du mécénat ; on la découvrira lors de la soirée du patrimoine qui nous conduira aussi à l’école Prosper-Estieu.

En union avec les Association patriotiques, nous ferons réaliser un nouveau panneau historique pour l’ex-caserne Lapasset ; il remplacera l’existant et rappellera le départ pour la 1ère guerre mondiale du 143ème R.I.  le 8 août 1914.

La sortie de printemps est prévue le samedi 3 mai, au château de Ferrals ; le Président donne lecture de la lettre des nouveaux propriétaires en fixant les conditions strictes ; les photos sont interdites.

Deux conférences sont prévues à l’automne : une de Lucien Ariès en octobre et une de Régis Gabrielli en novembre.

Au chapitre des question diverses, Francis Falcou proposa que l’on en finisse avec le nom erroné de rue de la beauté au lieu de la botte ; ce nom est l’occitan : bota ; une plaque bilingue : carriera de la bota = rue de la botte, mettra un terme à ces fantaisies de traduction ; de même il convient d’orthographier correctement : « de Maillé »  au lieu de de Maille et Joë Bousquet au lieu de J. de Bousquet.

Le 6 juin, nous recevrons les anciennes élèves du Collège moderne de Limoux venant découvrir l’apothicairerie et la chapelle Notre-Dame-de-Pitié ; le samedi 14 juin, les Amis de Carcassonne et de la Cité pour une découverte de la Ville et le même jour, la Société d’Histoire de Pamiers, conduite par Mlle Neirinck, Conservateur Général du Patrimoine, à la Collégiale.

S’agissant du suivi des dossiers de restauration, le Président souhaite faire le point sur les travaux confortatifs urgents à réaliser au mur sud de la sacristie de la Collégiale, à la voûte étoilée de Notre-Dame-de-Pitié et à la toiture de l’église Saint-Jean ; à ce sujet, Marc Monceaux intervient pour monter que le bâchage réalisé en polyane est léger et que la tempête de vent d’autan en a déjà soulevé une partie comme le prouve une photo prise depuis le 3 rue de la Terrasse ; Mme Giral précise que la consultation des Entreprises est lancée pour la réfection de la toiture en 2014.

Invité à clore la séance, M. le Maire revient sur le lourd dossier de restauration en question, s’attarde sur l’achat du domaine de Donadéry et félicite l’Association et son Président pour le travail accompli de conservation du patrimoine ; cette longue et riche Assemblée se termine salle Cybèle où la municipalité offre le vin d’honneur tandis que la Secrétaire offre au Président, au nom de tous les membres, une wonderbox, en récompense de ses 50 ans d’activité.

La Secrétaire : Irène Viry.

samedi 21 décembre 2013

Conférence du 16 novembre : Gendarmerie Nationale en Chaury


Pour la 3ème conférence d’automne, le Président avait choisi de présenter l’historique de la Gendarmerie Nationale à Castelnaudary, des origines à nos jours.

Son exposé, motivé par la décision ministérielle du redéploiement entre la police et la Gendarmerie, s’est voulu avant tout chronologique, illustré du diaporama réalisé par Christophe Marty, à partir des documents consultés aux Archives départementales.

Francis Falcou rappela d’abord, en introduction, que la Maréchaussée, ancêtre de la Gendarmerie, fut constituée au XVIe siècle par un Edit de François 1er, en date du 25 janvier 1536. L’Edit ordonnait : « les délinquants prenez et punissez des crimes et délits par eux commis » ; ces cavaliers avaient le droit de juger sur le champ les criminels de grand chemin « par procès verbal. » 

En 1791, l’Assemblée Constituante, par la loi du 16 février, décida que la Maréchaussée prendrait le nom de Gendarmerie Nationale ; à Castelnaudary, chef-lieu de district, le Procureur chargea l’Ingénieur des ponts et chaussées de procéder à l’estimation des dépenses pour les réparations et constructions nécessaires à l’établissement d’une brigade de Gendarmerie dans les locaux « des magasins des cy-devant Carmes ». Pourquoi chez les Carmes ? parce que, comme tous les biens religieux, ils étaient devenus biens nationaux ; leur situation, à proximité de la ligne de poste (future R.N. 113) aujourd’hui rue du 11 novembre, était fort intéressante.

L’Ingénieur Langelée signa son rapport le 29 décembre 1791. La 1ère brigade de 6 hommes à cheval s’installa donc chez les ex- pères Carmes ; le casernement fut réparé en 1806, selon les plans de l’Ingénieur Andréossy ; un 7ème gendarme fut affecté en 1814 ; en 1823 , le bâtiment « confrontant au nord Jammes, au levant Barre, au midi Benoît, boulanger, et au couchant la grand route de Toulouse » fut remis au Maire, le Marquis d’Hébrail.

En dépit de ces travaux, la caserne était vétuste ; le Conseil Général décida donc, en 1829, l’acquisition au sieur Bonnet de l’hôtel de la flèche (devenu le lion d’or), situé le long de la route royale de poste 113 et de la rue qui mène au canal (la rue Riquet) pour y installer la Gendarmerie ; elle allait y demeurer jusqu’en 1845. Une 2ème brigade à pied étant créée, le Conseil Général loua alors à M. Valentin Jammes un immeuble situé Quai Maillé, face à la Halle au blé, pour y transférer la caserne comme le montre un plan de 1857 signé du sous-préfet, M. de Marsolan. Le bail fut renouvelé plusieurs fois, pour 18 ans, puis de 3 ans en 3 ans , jusqu’en 1925 ( Archives Départementales 4N60).

Dès 1911, les gendarmes portés à 15 hommes se trouvaient à l’étroit en centre ville ; le Conseil général voulut acquérir un terrain de l’Avenue Arnaud Vidal, appartenant à M. Ponrouch, en vue de construire une nouvelle caserne ; la 1ère guerre mondiale retarda l’exécution du projet mené à son terme en 1925 seulement. Le bâtiment, parallèle à l’avenue , montrait une façade à 2 niveaux sur rez-de-chaussée où s’alignaient 11 portes-fenêtres ; le confort y était rudimentaire ; il faudra attendre 1968 pour que l’on construise un pavillon destiné à loger l’officier, et 1975 pour un nouvel agrandissement avec un ensemble parallèle à la rue Grimaude permettant de loger 8 gendarmes et leur famille. Après 60 ans de services et l’accroissement des effectifs (commandement de la Compagnie, brigade de recherches, P.S.I.G), l’ensemble s’avérait à nouveau trop petit ; la caserne de 1925 étant considérée comme insalubre, la décision de la raser fut prise en 1988 et 2 nouveaux bâtiments érigés en 1989 – 1990 ; ce casernement fut inauguré le 11 juin 1993 en présence de la veuve de l’Aspirant Lebaron dont le nom avait déjà été donné à la caserne en 1945.

Francis Falcou se plut alors à rappeler l’évolution de la gendarmerie Chaurienne, de la brigade d’origine à la Compagnie contemporaine qui comprenait 7 brigades aux ordres d’un Capitaine : Alzonne, Belpech, Bram, Castelnaudary, Montréal, Saissac, Salles sur l’Hers, une brigade de recherches et un P.S.I.G. Elle s’étendait sur 117 communes et couvrait une superficie de 120.000 hectares. La suppression de la Compagnie intervenue au 1er septembre 2010 au nom de la révision générale des politiques publiques a été également motivée par le fait que Castelnaudary n’est plus Sous- Préfecture ; et l’orateur de s’écrier : « où est donc la Sous- Préfecture à Villefranche de Lauragais ? » Vérité en deçà, erreur au-delà des limites départementales !!!...Il enfonçait le clou en citant le mot du dernier commandant de la Compagnie : « encore une fois, la loi des chiffres a eu raison de la loi du terrain. »

La suppression du Commissariat de police , le 29 septembre 2013, en application de la loi du 21 janvier 1995 qui pose le seuil de 20.000 habitants pour le maintien de la police d’Etat dans les Villes, a quelque peu modifié la donne, sans pour autant que Castelnaudary retrouve son rang et son rôle de siège d’une Compagnie ; il a fallu renforcer la brigade territoriale autonome portée à 30 gendarmes, aux ordres d’ un Lieutenant, le P.S.I.G. à 20, recréer une brigade de recherches de 5 hommes, soit 55 gendarmes pour assurer les diverses missions sur la ville et les 26 communes des 2 cantons de Castelnaudary.

Le conférencier concluait en portant sur la politique de l’Etat un jugement critique : la Ville a été pénalisée en perdant la Compagnie de Gendarmerie en 2010 et le Commissariat en 2013. Si la suppression légale du Commissariat était intervenue en 2010, nous aurions pu légitimement conserver la Compagnie de Gendarmerie à cette date là ; ainsi vont les réformes et leur application qu’il faut parfois savoir accompagner.

mercredi 21 août 2013

Activités du second semestre 2013

Maison des Associations de Castelnaudary.

Samedi 7 septembre 2013 : Forum des Associations de 9h à 17h où nous tiendrons un stand (Gymnase Pierre-de-Coubertin de Castelnaudary)

Samedi 14 septembre 2013 : Soirée du Patrimoine à 14h30 à la Maison des Associations de Castelnaudary : conférence-diaporama "C'était l'Hôtel de Bataille." par Francis Falcou.

Samedi 12 octobre 2013 : conférence de 14h30 à 16h30 à la Maison des Associations de Castelnaudary  : "Proverbes en pays d'Oc." par Régis Gabrielli.

Samedi 16 novembre 2013 : conférence-diaporama de 14h30 à 16h à la Maison des Associations : "Les Gendarmeries Chauriennes : 1791-2013." par Francis Falcou.

samedi 4 mai 2013

1913-2013 : le Petit Séminaire aurait eu 100 ans

Petit Séminaire Saint-François-Xavier de Castelnaudary.


Du Petit Séminaire aux Collèges laïques mixtes : 1955-1972.

L'historique du Petit Séminaire nous est bien connu grâce aux publications de l'Abbé Marcel Lamarque et de l'Abbé René Bonhoure dans "L'Appel" n° 122 (1978) ; à l'ouvrage de Louis Secondy en 1983, à celui de l'Abbé Jean Biau "Huit siècles d'enseignement catholique à Castelnaudary" (1998) ou encore, plus près de nous, celui de Francis Bennavail paru en 2010.
Au moment  où ce bel ensemble de bâtiments est appelé à disparaître en grande partie, Louis Thomas et Denis Amiel ont souhaité que j'évoque ce qu'est devenu le Petit Séminaire après son transfert à Carcassonne, en 1953, car j'ai soutenu à l'Université de Toulouse un Mémoire de Maîtrise ès Lettres consacré à l'histoire de l'Enseignement secondaire à Castelnaudary.
Ce travail, plus les recherches récentes aux archives municipales me permettent de répondre à leur souhait.
En 1953, après le départ du Petit Séminaire, la Ville possédait deux Collèges d'enseignement secondaire : le Collège Classique de la place Blaise d'Auriol, et le Collège moderne (ancienne École  primaire Supérieure de filles) 1, grand rue. Tous deux connaissaient un accroissement de leurs effectifs qui nécessitait un agrandissement ou une construction dans un autre site.
La municipalité en place et son Maire Gaston Garouste avaient projeté la construction d'un Collège de jeunes filles  sur le domaine de Saint-Jean, légué à la Ville dans ce but par Mme Jean Durand veuve du Député-Maire, le 26 septembre 1947 ; pour ce qui était du Collège Classique, on agrandirait "in situ". Pendant deux années scolaires (de 1953 à 1955), le Collège classique sera transféré à la caserne Lapasset, vide alors de tout occupant, afin de réaliser aisément les travaux de construction de l'aile qui surplombe la rue de l'hôpital ;  la situation était plus délicate au Collège moderne ; c'est pourquoi, en raison de l'urgence, le Conseil municipal décida dans la séance du 9 juillet 1955 de "prendre en location à l'Association Diocésaine qui y consent, un local destiné à être aménagé en dortoir à l'ancien séminaire, dans l'attente du transfert du Collège au domaine de  Saint-Jean".
Le Conseil inscrivit au budget la somme de 150000 Francs destinée au paiement du 1er semestre de loyer.
Le dossier de construction d'un nouveau Collège de jeunes filles prenant plus de temps que prévu, il fallut à nouveau gérer l'urgence pour la rentrée de 1956 ;  le Maire présenta donc au Conseil municipal, lors de la séance du 8 décembre 1955, "la proposition d'achat de tout l'immeuble de l'ancien petit Séminaire appartenant à l'Association Diocésaine, au prix de 12 millions de Francs pour répondre à l'accroissement de la population scolaire jusqu'à l'achèvement de la construction du Collège de Jeunes filles, considérant aussi qu'il pourrait par la suite être utilisé pour les besoins du Collège Classique dont les locaux sont déjà insuffisants" (ils venaient pourtant d'être agrandis de 1953 à 1955 par la construction de l'aile qui surplombe la rue de l'hôpital).        
L'Architecte Départemental,  Henri Castella, avait visité les locaux du Petit Séminaire le 19 janvier 1955 et trouvé les bâtiments nord et est en bon état ; par contre les bâtiments sud (petite cour) "ont une vétusté avancée, un mur porteur menaçant ruine". La superficie du bâti est de 1550 m2 et le non bâti de 1595, soit un total de 3145 m2.
La réforme Berthoin, promulguée en 1959, transforma les Collèges classiques  et modernes en Lycées ; le Principal du Collège classique, M. Reyter, prenant sa retraite en septembre 1961 et la Directrice du Collège moderne, Mlle Cabrignac, en 1962, le Ministère décida la fusion des deux lycées dans les bâtiments construits à partir de 1961 sur le domaine de Saint-Jean. La mise en service se fit dans les conditions suivantes : l'externat du nouveau Lycée ouvrit le 21 septembre 1962, sous la municipalité Tufféry ; les internes garçons demeurèrent hébergés à l'ancien Collège classique ; les internes filles, de la 6e à la 4e à l'ancien Petit Séminaire, et celles des sections commerciales demeurèrent à l'ancien Collège moderne.
L'externat connut aussi une dispersion  des locaux puisque seules les classes de 3e aux terminales s'installèrent dans le nouveau Lycée, les 4e au Petit Séminaire et les 6e et 5e à l'ancien Collège classique ; cette situation dura trois ans, le temps de permettre l'achèvement des travaux de construction ; c'est donc dans les locaux du Petit Séminaire que j'ai été amené à enseigner les Lettres modernes durant l'année 1962-1963 ; je n'en garde point un souvenir impérissable : locaux où la grisaille l'emportait aisément sur l'azur de la voûte céleste, mais où les effectifs étaient fort à l'aise dans les classes comme dans les cours de  récréation.
Durant les années scolaires 1963-1965, le Collège classique regroupe tous les élèves garçons et filles sous le nom de Cycle d'observation ; à partir de 1966, il redevient Collège à part entière, de la 6e à la 3e et prend le nom de Blaise d'Auriol en 1971 ; le Petit Séminaire lui servira d'annexe jusqu'en 1972 ; il sert alors à loger un employé municipal dont l'épouse fait office de concierge pour les locaux scolaires, à savoir : quatre classes et un autre logement attribué à un surveillant.
Le plan d'urbanisme établi à cette date considère que "le petit Séminaire englobé dans un îlot insalubre à remodeler, est pratiquement irrécupérable" ; en conséquence, le Conseil municipal de Jean-Pierre Cassabel adopte, dans la séance du 31 janvier 1972, la proposition de la commission des finances d'aliéner, au profit de M. Michel Cauquil, demeurant 12 rue Marfan, l'ensemble des bâtiments dits Petit Séminaire, au prix de 100000 Francs. L'acte de vente est signé le 28 août 1972.
Ainsi prit fin la longue vie de ce grand établissement d'enseignement pour devenir une... conserverie ! SIC TRANSIT GLORIA MUNDI !

Francis Falcou,
Professeur certifié (e. r .)
Président des Amis de Castelnaudary

1er Mai 2013, réunion des Anciens élèves du Petit Séminaire.

Sources consultées : 
Archives Municipales (registres de délibérations) avec mes remerciements à Mlle Bousquet, Archiviste.
Archives privées (Francis Falcou).