mardi 20 mars 2018

Compte-rendu de l’Assemblée Générale du 17 mars 2018


Elle a connu le même succès d’affluence que les années précédentes ; Mr le Maire l’honorait de sa présence, accompagné de Mr Taurines et de Mme Escafre, conseillers municipaux.

Le Président ouvrait la séance déplorant le décès de 2 anciens membres : Yvette Guy et Robert Guilhem pour lesquels il fit observer une minute de silence ; il informa l’assistance de la radiation d’un membre pour cotisation impayée depuis 2 ans (conformément aux statuts) et partagea avec elle la joie d’accueillir un jeune et nouvel adhérent, Nicolas Delmas, Chaurien de souche, Doctorant en droit.

On en vint de suite à l’ordre du jour avec le rapport d’activité illustré du diaporama de Jean-Claude Décossin et qui faisait état de 23 actions ou représentations ; mis au vote, il était adopté à l’unanimité.

Le compte financier était présenté par Colette Ourliac : le total des dépenses : 8707 € et celui des recettes : 3058 €, montre que nous avons prélevé 5649 € sur nos fonds de réserve pour équilibrer les comptes ; soumis au vote, il était également adopté à l’unanimité.

Le Président remerciait la trésorière et le secrétaire et abordait alors les projets pour 2018.

Deux publications étaient présentées : Un livre de Colette Ourliac : « La pharmacopée à Castelnaudary du XVIIIème au XXème siècle. », suite logique de son ouvrage de 1996 : Pots et inscriptions de l’Apothicairerie de l’Hôpital de Castelnaudary.

Un livret de Francis Falcou : « Une église Conventuelle devenue paroissiale : Saint François de Castelnaudary » ; l’Assemblée donnait son accord pour leur édition ; les devis sont à affiner en fonction du nombre d’exemplaires à prévoir.

Le Président informa ensuite l’Assemblée d’une rencontre avec Michel Dauzat, Président du CLES, qui souhaite remémorer le 700ème anniversaire de l’élévation de l’église St Michel au rang de Collégiale, en organisant un colloque, auquel il nous associera,  à l’automne, et pour lequel nous pouvons déjà établir un projet ;  une opération tripartite ; Ville-Etat-Association,  permettrait de remettre en état le baptistère de la Collégiale, « provisoirement » restauré en 1979 et qui a bien besoin, 40 ans plus tard,  d’une reprise des peintures comme du groupe statuaire mutilé lors des travaux de 1979. Les devis sont en cours de chiffrage ; nous nous chargerions de la restauration des statues, l’ensemble des travaux pourrait être subventionné, l’église étant entièrement classée.

Troisième projet : la Ville va réaliser une exposition permanente au Présidial dont le thème sera le cassoulet ; nous sommes invités à prêter notre concours en fournissant tous les documents dont nous disposerions ; le Président montrait comment l’Office du Tourisme  avait entrepris la publicité du cassoulet, en 1960, par la mise au point de la recette familiale après avoir interrogé les cuisinières des vieilles familles et le restaurateur réputé Fourcade ; l’année suivante  elle fut imprimée et publiée par Servieu–Houlès tandis que Mr Imbert faisait réaliser des torchons par la maison Vony avec la recette illustrée par des dessins de Julien Saint- Hilaire, professeur au Collège ; en 1986 Francis Falcou publiait aux Editions Loubatières une brochure à la gloire du cassoulet, tirée à 5000 exemplaires et épuisée depuis ; des articles de presse ont été aussi remis à Katia Champrobert- Tournier, chargée de préparer cette exposition.

Au chapitre des questions diverses, le Président faisait savoir que nous recevons toujours des dons pour l’apothicairerie : un clystère par Marc Monceaux et un ouvrage sur les apothicaireries au XVIIème par Mme Bosc ; à ce propos, il remerciait vivement Jacques Prévot qui a réalisé la prise de vue des 64 pots de Fouque et Arnoux.

L’ordre du jour étant épuisé, il cédait la parole à Mr le Maire qui dit tout le plaisir qu’il avait pris à participer à notre Assemblée et combien il appréciait le travail accompli ; il tint à évoquer la question du sort de la fontaine de la place de Verdun, à savoir son maintien ou son remplacement par des jeux d’eau ; il remercia Francis Falcou d’avoir rédigé l’historique des fontaines de la ville et d’avoir suggéré, au cas où on l’enlèverait, qu’elle soit placée au jardin de la Mairie, tant pour la sauvegarder que pour embellir le jardin ; le Président insista sur sa valeur en tant qu’élément d’accompagnement et d’embellissement d’une place ou d’un jardin public.

La séance fut levée à 16H30.  


samedi 3 mars 2018

NOS FONTAINES ET LEUR HISTOIRE


Les recherches des historiens locaux ont permis d’établir ce que furent, au fil des siècles, les moyens d’alimenter en eau notre ville, les puits publics et privés ne suffisant pas. 

Dans son Essai sur l’Histoire de la ville de Castelnaudary, (manuscrit)  Jacques de Gauzy   nous apprend qu’en 1604  il n’y avait aucune fontaine dans Castelnaudary ; on y fit conduire l’eau de la source du faubourg  et on construisit un réservoir à la place de la bastide  (aujourd’hui place de Verdun) ; en 1671, la population ayant augmenté,  il fallut construire 2 fontaines de plus dans la ville de façon à conduire l’eau jusqu’à la Collégiale St Michel : on eut ainsi 3 fontaines publiques le long de l’artère centrale : une à la porte de la Bastide , l’autre au nord du planal  (Place de Verdun) la 3ème à l’ouest de la Place St Michel, à l’angle de l’Hôtel de Gauzy.

 En 1681, la conduite d’eau  pour les fontaines ayant été pratiquée dans de simples canonnades, on résolut d’y substituer un aqueduc,  on emprunta 8000 livres pour cette dépense ; l’adjudication fut donnée à François Pascal, de Nice, et le travail vérifié par :  «le sieur Androzzi, intelligent en ces matières et qui travaille à la conduite du canal royal».  Le grand et bel aqueduc qui traverse la Terrasse fut édifié en 1686.

Jean- Baptiste Connac, dans son Essai Historique sur la ville de Castelnaudary  ( euilleton du 19 mars 1905) rappelle l’existence de puits publics  : ceux de Goufferand, de la Rousse (quartier de Ste Croix)  de la porte de Montléon, de la rue de las fédos (rue des moulins) de la rue des bouchers (rue Soumet) de la place St Pierre (Blaise d’Auriol) . Pendant les réparations de l’aqueduc  principal, on eut recours aux fontaines des abords immédiats de la ville  : celle de Grimaude, de St Roch, de Goullane  (Mauléon) ou encore celle de l’Arlenque route de Mirepoix.

L ‘idée de  construction d’une fontaine sur le planal pour remplacer l’existante, apparaît en 1777 dans les devis demandés à Bergnes et Denat, comprenant les réparations à effectuer et l’élévation sur le planal d’une fontaine surmontée de Neptune  ;  la révolution  empêcha la réalisation de ce projet et mit à mal  la fontaine installée à l’angle nord-est de la place St Michel : en effet, le 22 ventôse,  an 2  de la république  (4 février 1794), l’Agent National du District de Castelnaudary écrit  à l’Agent national de la commune  : 

« il existe au-dessus de la fontaine située à la place St Michel un ange ou un archange de plomb ; crainte qu’il ne s’envole, je t’invite et au besoin je te requiers de le déloger du lieu où il est et de l’envoyer dans le lieu où le district tient ses séances ; le corps de cet esprit servira ou bien pour faire des balles ou pour vernir  la poterie dont les hôpitaux militaires ont un pressant besoin ; Salut et fraternité ». Au dos du document, on lit : fait descendre l’archange le même jour et envoyé au district.

Les Archives municipales et Départementales ne conservent aucun dessin de ladite fontaine ni en son état originel ni après amputation de son ornement ; il faut attendre 1835 pour en savoir plus sur elle. Par délibération du 12 février 1835, le conseil municipal a autorisé M. Pierre de Gauzy à  étendre la façade de sa maison en construisant une aile au-dessus des murs de ladite fontaine ; le conseil  a au préalable chargé le conseiller municipal Marc Solier d’étudier la question et de présenter un rapport ; il donne des explications qui permettent, à défaut de dessin,  de rétablir quelques  erreurs :

La fontaine en question  se compose d’un bassin réservoir surmonté d’une voûte en pierre ; le mur sud  a 1m 50 d’épaisseur et tous les autres 80 cms ; quant à la voûte elle est en meilleur état que les parois du bassin ; il n’y a donc aucune crainte de solidité ; l’ensemble occupe une surface de 25 m2. IL résultera de ces travaux la réfection de la façade,  à la charge de M. de Gauzy et selon le plan qu’il présente lui-même ; il consiste : « en une niche dont le grand axe est de 1m50  et le demi petit axe de 60 cms ; de chaque côté de la niche, il y a 2 pilastres, le tout est surmonté d’une corniche ayant frise et architrave ; la niche offre l’avantage d’abriter le robinet contre le vent ; de cette manière l’ eau tombera toujours verticalement dans la cruche et il s’en perdra moins qu’auparavant  ;  le plan devra être exécuté en entier en pierre de taille de Villegly »

Il s’agit donc bien d’une fontaine publique en pierre et non d’une fontaine d’ornement en fonte comme celle qui sera installée en 1874 place aux herbes ; la façade de l’Hôtel de Gauzy conserve encore à ce jour la niche  de ladite fontaine. Le conseil  municipal du 18 janvier  1855 décida de supprimer le bassin de réserve et la borne de la place St Michel, à la demande de M. de Gauzy   qui,  revenant sur l’accord de 1835, proposait de prendre à ses frais la démolition et offrait une somme de 600 francs pour construire un bassin au milieu de la place,  à charge pour la ville  de l’orner d’une fontaine quand les finances le permettraient ; on ne trouve trace, ni aux archives municipales, ni aux Archives Départementales d’une fontaine monumentale au milieu de la place St Michel  ;  elle n’a vraisemblablement jamais existé  à cet endroit et est restée chez de Gauzy.

En ce qui concerne maintenant la fontaine de la place Ste Croix, elle apparaît à l’ordre du jour en 1851, dans la séance du conseil du 9 février au cours de laquelle on décide de la suppression de « la masure » de la fontaine et du placement d’un robinet au milieu de l’espace entre les 2 perrons nouvellement construits sur la place aux herbes. Vingt ans plus tard,  le 8 novembre 1871, l’Architecte Capella présente un rapport  concernant la place aux herbes et sa fontaine, dans lequel  il indique qu’une fontaine monumentale sur cette place en diminuerait considérablement la superficie : celle de St Michel,  d’une surface de 25 m2 serait bien trop grande et il se prononce contre cette idée de transfert ; si l’on devait enlever la fontaine de St Michel, il ne lui trouverait comme nouvel emplacement que le bassin du jardin de la Terrasse. Là aussi, aucun document ne permet d’affirmer avec certitude  que ledit transfert a eu lieu ; à défaut de plan ou de compte-rendu  nous avons cherché dans le fonds photographique de Clément Ramon, photographe installé depuis 1845  tout près du jardin de la Terrasse ; il a publié de nombreux clichés montrant le bassin dans divers aspects : aucune trace non plus de fontaine mais de plantes aquatiques ou de jets d’eau ; il faudra attendre 1905 pour voir érigée en son centre la stèle supportant le buste de Soumet.

L’actuelle fontaine de la place aux herbes apparaît enfin sur les plans du projet de 1872 et sera mise en place en 1874.

Il s’agit du modèle numéro 2 au catalogue des  fonderies de Tusey (Meuse), signé Zegut, qui fut le directeur de la fonderie de 1862  à 1874 ; cette installation s’inscrit donc parfaitement dans le calendrier des travaux effectués sur la place aux herbes ; elle est  en harmonie avec le bâtiment de la halle et constitue un élément fort d’ornementation de la place qui mérite d’être conservé in situ ; dans cet esprit, elle a été avancée de 5 m lors des travaux de 1992 à la halle,  afin de faciliter l’installation des forains et la circulation des chalands ; une borne fontaine Bayard a été  installée à l’entrée de la place, côté rue Gambetta, pour remplacer  celle qui avait été enlevée  «par erreur»

                                                     Francis Falcou  (20 janvier 2018)

Sources consultées : Archives municipales : séries M et O.
Archives Départementale : D.D.17.2 OP 720-721.

dimanche 29 octobre 2017

CONFERENCE PAR LUCIEN ARIES "LA BATAILLE DE CASTELNAUDARY EN 1211" - 14.10.2017


Brillante Conférence de Lucien Ariès  : LA BATAILLE de 1211

Une fois encore,  le scientifique Lucien Ariès s’est fait Historien en alliant son goût de l’histoire à la maîtrise des illustrations de sa conférence  au moyen de l’ordinateur.

Comme le rappela en introduction le Président, le sujet avait déjà été traité il y a des décennies  par des conférences ou publications en noir et blanc dans les travaux  de l’Abbé  Salvat  ou de Michel Roquebert  par exemple,  mais il leur manquait ces supports actuels liés à l’informatique qui maintiennent parfaitement  l’attention des auditeurs.

Lucien Ariès situa d’abord son sujet : il nous fit remonter au temps de la 4ème Croisade, lors de la guerre des Albigeois,  et précisa ses sources historiques ,  essentiellement la célèbre Canso de Guilhem de Tudèle  ;  il sut coller au texte, sans en perdre une liasse .

En juin 1211, Simon de Montfort avait tenté en vain d’assiéger Toulouse ; une fois le siège levé, il écouta le conseil d’Hugues de Lacy qui lui proposa de choisir une place  assez faiblement défendue afin d’attirer l’armée ennemie  ;  Monfort choisit ainsi Castelnaudarri  ;  du côté des Occitans, Raymond VI, Comte de Toulouse aidé du Comte de Foix et du vicomte de Béarn levèrent une puissante armée  équipée d’armes de sièges impressionnantes,  les mangonneaux et les trébuchets  ; préparés  à assiéger Carcassonne, les Occitans, voyant Montfort  à  Castelnaudary, s’installèrent sur la colline du Pech ; tel fut le prélude du siège qui allait suivre,  au temps des vendanges, traîner en longueur après l’épisode de St Martin-Lasbordes pour finalement voir le triomphe de Monfort ; le chroniqueur P. de Vaux-Cernay le décrit entrant dans Castelnaudary,  allant pied-nus jusqu’à l’église pour chanter avec ses chevaliers le Te Deum de la victoire.

Le travail  remarquable, très fouillé,  de montage cartographique réalisé par Lucien Ariès, permit à l’assistance des 60 présents  de revivre les divers épisodes de ce premier siège de Castelnaudary  ;  il fut très chaleureusement applaudi par l’auditoire puis félicité par le Président qui forma le vœu de le voir revenir en 2020, nous exposer, de la même manière, ce que fut le 2ème siège, celui de 1220, au cours duquel les Méridionaux défendirent la ville contre les Croisés.


jeudi 28 septembre 2017

Compte-rendu des journées du Patrimoine : 16 et 17 septembre 2017


Pour la 32ème fois, nous étions  associés aux journées du Patrimoine.

Compte tenu des fréquentations des années précédentes , nous avions maintenu au programme du samedi matin la visite de l’apothicairerie de l’Hôpital ; les nouveaux  Chauriens et les villageois étaient les plus nombreux parmi la soixantaine de participants ; le Président  évoqua rapidement, dans le jardin, l’historique de l’Hôpital ; on passa ensuite dans le grand couloir du bâtiment où il précisa les conditions de sa construction avant d’accéder à l’apothicairerie elle – même ; Colette Ourliac  commenta ensuite les pots des 3 collections, en particulier celle de Moustiers et celle de Fouque et Arnoux dont elle a réalisé les études ; elle enchaîna avec la présentation des verreries qu’elle a sauvées  et exposées dans un placard de la pièce, en expliqua l’utilisation et la fabrication ; vint ensuite la découverte d’objets conservés dans le 2ème placard comme les ventouses ou l’appareil d’anesthésie, et elle sut captiver l’auditoire par des anecdotes comme celle des circonstances de l’invention du stéthoscope par le Docteur Laennec…..

Dimanche, nous présentions les résultats des gros travaux de restauration du monumental chapier- chasublier  et des 6 tableaux qui ornent l’ancienne salle Capitulaire de la Collégiale St Michel.

La quarantaine d’auditeurs  dans la nef au début de la présentation fut vite augmentée  par la venue, dans la salle Capitulaire, de voisins de Carcassonne et de Revel mais aussi de touristes. La présence de Marie- Claude Marandet, membre de la Commission Départementale du mobilier classé, fut appréciée.

 Francis Falcou expliqua la composition de ce meuble : son corps principal avec ses tiroirs en demi- lune,  articulés sur roulettes et contenant des ornements vestimentaires de grande valeur  (certains étant classés) aux couleurs de la liturgie, puis les 2 buffets qui l’encadrent , l’ensemble mesurant 8 mètres de long ; le restaurateur, Michaël Richard , présent , indiqua comment il avait procédé pour la remise en état ; on ouvrit alors le chapier par une délicate  manœuvre  pour découvrir l’ensemble des ornements dorés du 1er plateau, ceux de couleur des plateaux suivants ; ce fut l’occasion de les remettre parfaitement à plat avec l’aide de plusieurs participants, seule solution pour les conserver en bon état.  Le meuble- coffre réalisé à partir des éléments conservés  de l’ancien buffet de droite  fit l’admiration de tous.

On passa enfin à l’examen des 6 tableaux dont 5 ont été entièrement restaurés par Céline Stivanin : outre les toiles, les châssis rongés par les vers  ont dû être remplacés ; le résultat d’ensemble est remarquable, ce qui nous valut l’appréciation  de Mme Hélène Giral, Maire- Adjoint chargée du Patrimoine : «  Qui l’ a vu, et qui le voit ! ».

Il s’agit en effet de la plus grosse opération jamais entreprise par l’Association,  d’un montant de 21.OOO euros pour la conservation d’un remarquable Patrimoine communal : la Collégiale est le monument historique le plus visité de la ville en saison touristique : 5346 visiteurs dans les 2 mois de juillet  et  Août cette année !























mardi 18 juillet 2017

ACTIVITES DU 2ème SEMESTRE 2017


Le 16 Août 2017
                               Le Président, à tous les membres.

Le samedi 2 septembre : inauguration de l’exposition  photographique réalisée par André Mouton, avec notre concours : « Castelnaudary d’hier et d’aujourd’hui », à la Galerie Paul Sibra, à 11heures. 
Cette exposition  qui s’inspire du livre : «  Mémoire en images  »  publié en 1999 par Louis Cazeneuve et Francis Falcou, sera visible jusqu’au 17 septembre.
Le samedi 16 septembre : journée du patrimoine : de 10H à 11H30 : présentation de l’Apothicairerie de l’Hôpital.
Le dimanche 17 septembre : journée du patrimoine : présentation des derniers travaux de restauration du mobilier de la salle Capitulaire à la Collégiale Saint- Michel, de 14H 30 à 16H. 
Le samedi 14 octobre : Conférence à la Maison des Associations : « La bataille de Castelnaudary en 1211. » par Lucien Ariès, de 14H30 à 16H.
Le samedi 18 novembre : Conférence à la Maison des Associations : «  du Palais Bourbon à l’Hôtel de Lauragais.  » par Jacques Frey et Francis Falcou, de 14H30 à 16H.

                                               Cordialement à vous,

mardi 30 mai 2017

DE SAINT MARTIN LALANDE AU CASTELET DES CROZES - 20.05.2017


Notre sortie de printemps  a, cette année  encore, connu un succès total : la participation  (35 au départ auxquels vinrent s’ajouter quelques autres sur les lieux), le temps parfait, l’excellence de l’accueil aussi bien à l’église qu’au château.

 A Saint Martin Lalande, Mr  Bondouy,  Maire, nous attendait à 15H comme convenu dans l’église où Mme Edwige Brida avait été conviée par le Président pour nous présenter son travail de restauration des peintures murales du chœur puis de la nef de l’église placée sous le vocable de St Martin ; Francis Falcou indiqua que l’historique de l’église et du village avaient été faits par Alain Calmettes, médiéviste, enfant du village,  lors de la cérémonie du 5 février dernier, puis laissa rapidement la parole à Mme Brida qui expliqua  comment,  partie du chœur avec ses collègues), elle avait progressé jusqu’aux travées de la nef afin de retrouver cet ensemble très XIXème de décoration des peintures murales qui avaient bien souffert des outrages du temps,  notamment des gouttières ; elle exposa sa façon d’opérer pour respecter le travail des frères Pedoya dont elle a retrouvé la signature sur une voûte ainsi que la date  (1862)  : nettoyer d’abord les supports,  réparer les fissures dans le plâtre,  préparer les couleurs à base de poudre de pigments, décalquer les motifs à refaire à l’identique de l’existant, utiliser la chaux qui résiste mieux à l’humidité,  éviter les peintures acryliques et leur préférer celles à l’eau. S’agissant des personnages du chœur, elle a interrogé Francis Falcou pour retrouver leur identité ; si St Martin est facilement reconnaissable sur le mur  de droite dans  sa tenue d’Evêque,  il fallait savoir quelle était la sainte, à gauche, (Sainte Solange) tenant la palme du martyre ; Francis Falcou cita les recherches de l’Abbé Olivier Escaffit qui a recueilli les narrations  de  Solange Albigot  :  son ancêtre, Mme Codderens, fut le mécène qui finança toutes ces fresques ; les 4 autres à l’intérieur du chœur  sont l’allégorie des 3 vertus théologales  :  la foi (à gauche ,  une jeune femme tenant un calice et une grande hostie), l’espérance, à droite, (une jeune femme appuyée sur une ancre) et la charité, à gauche (une jeune femme prenant un enfant sous sa protection),  puis,  pour une raison d’équilibre, l’Eglise  (la 3ème à droite) ; le vitrail axial comporte 2 médaillons : en haut, St Martin partageant son manteau avec un pauvre au moment de sa conversion ; en dessous, célébrant une messe alors qu’il était devenu moine.

 Madame Brida fut vivement félicitée et applaudie ; elle indiqua  qu’il restait à restaurer la grande fresque au-dessus de l’entrée de l’église, représentant  vraisemblablement l’exaltation de St Martin ; Mr le Maire confirma,  dans son mot de la fin, la volonté municipale de terminer ces restaurations sous peu…

Au  Château du Castelet, Mr Claude Heilles, heureux propriétaire et membre de notre Association, nous fit,  avec une exquise courtoisie,  découvrir d’abord la façade du XVIIIème  siècle, fort bien restaurée , ornée de 2 médaillons,  portraits des constructeurs,  les Souliers,  le père à droite et son fils à gauche, de pots à feu et de guirlandes sur les pilastres du corps central. On s’avança ensuite pour admirer,  depuis la balustrade en marbre de Caunes, les splendides broderies  de  buis, après quoi sous la conduite de notre hôte, on descendit à la découverte commentée des différents  compartiments  :  les vergers, la roseraie,  le réservoir d’eau  :  une heure trente de ravissement .

Un ensemble insoupçonné,  à 2 pas de la ville,  témoignage de la réussite de la bourgeoisie  à l’époque de la révolution (la date de 1789 figure au fronton) et qui méritait bien d’être classé historique par arrêté du 21 Juillet  2000.                                     
















vendredi 24 mars 2017

COMPTE-RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU 18 MARS 2017


Les membres des Amis de Castelnaudary  étaient toujours aussi nombreux, réunis à la salle Lauragais de la Maison des Associations pour leur Assemblée générale annuelle ; Mme Hélène Giral, Maire- Adjoint chargée du Patrimoine, Mr André Taurines, Conseiller municipal, par ailleurs membre de l’Association, représentaient la municipalité et le Capitaine Mettavant le 4ème R.E.

Le  Président rappela d’abord la disparition, à la fin de l’année écoulée, des 2 doyennes, Andrée Benoît et Christiane Moulis, excusa  6 absents et salua 6  nouveaux adhérents : Mme et Mr Paraire,  Mr Heilles, Mr et Mme Riu, Mme Ramseyer, de sorte que l’effectif se maintient toujours à 122 membres.

Il aborda alors l’ordre du jour avec le rapport d’activités, illustré du diaporama de Jean- Claude Décossin ; on put voir ou revoir les plus importants moments de l’année écoulée : la mise en place à la Mairie, du grand tableau restauré : le sommeil d’Antiope, présenté lors de la journée du Patrimoine ; la restauration du chapier, à la Collégiale ;  la cérémonie organisée avec le Souvenir Français, à Villepinte, en hommage au Général – Baron d’Empire Estève, dont nous avons fourni le portrait ; la restauration de la statue classée de la Vierge de Prouilhe, en l’église St François ; la sortie au château de Lagoual ; les journées du Patrimoine à l’apothicairerie et à l’Hôtel de ville ; la restauration de 2 tableaux  (dont un inscrit) à la salle Capitulaire de la Collégiale ; les conférences  de Bernard Velay et Colette Ourliac, très suivies, (60 participants) celle de Francis Falcou, dans le cadre du quarantenaire de la présence de la Légion, (200 auditeurs). Ce rapport fut adopté à l’unanimité.

Colette Ourliac présenta ensuite le compte financier d’où il ressort que nous avons effectué 14.800 € de travaux de restaurations de meubles et tableaux, dont 11.417 € sur nos fonds de réserve ; le compte fut approuvé à l’unanimité.

Le Président énonça alors les projets pour l’année : achèvement des travaux de restauration du mobilier et des tableaux de la salle Capitulaire à la Collégiale ; cette dernière tranche comportera le buffet droit du chapier et les 2 tableaux du mur ouest.

La sortie de printemps nous conduira de Saint- Martin – Lalande au Castelet des Crozès ; 2 conférences sont prévues à l’automne avec Lucien Ariès et Jacques Frey.

Au chapitre des questions diverses, le Président renouvela la demande effectuée l’an dernier d ‘un  éclairage économique (LED)  du cadran de l’horloge du faubourg, comme des arches du pont vieux et pont neuf qui méritent cette mise en valeur déjà expérimentée depuis 2 décennies ; il rappela aussi que le pied de jambage du porche d’entrée de la chapelle de Notre Dame de pitié n’est toujours pas restauré et que les 2 portails s’ouvrent avec difficulté ; il déplora le vandalisme dont a été victime  au pont vieux la croix  en fer forgé datée de 1804 et les inondations récurrentes des chapelles de la Collégiale .

Madame Giral, en conclusion, prit en note ces remarques et mit l’accent sur le bel aménagement du Quai du port, poursuivi par celui du Grand Bassin,  en cours : tout doit être mis en œuvre pour valoriser le plus beau site de Castelnaudary.