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dimanche 8 mai 2016

Visite au Château de Lagoual à Lasbordes - 4 Juin 2016


Le Président, à tous les membres.
Objet : sortie de printemps.

Comme nous l’avons annoncé lors de l’Assemblée Générale, notre sortie de printemps est fixée au : SAMEDI  4 juin 2016 après midi. 
Nous irons visiter le Château de Lagoual à Lasbordes.
Monsieur Rémy Baysset nous accueillera à 14 heures ; nous nous regrouperons sur le parking de la piscine pour un départ à 13h 45 en covoiturage.
Après la traversée du village de Lasbordes, il faut prendre la D 28  jusqu’au carrefour avec la D 428, qui, sur la gauche, conduit au château.
Afin de nous permettre l’organisation de la visite, veuillez vous inscrire pour le 30 Mai 2016
(Mail : francis.falcou@orange.fr)
Cordialement à tous,
Castelnaudary le 9 MAI 2016. 
Francis Falcou

Restauration de la Vierge de Prouilhe - 22 Mai 2016


Cérémonie du 22 mai, à l'église Saint François, à 16h :

Réinstallation de la statue restaurée de la Vierge de Prouilhe, sous la Présidence de l'Evêque de Carcassonne.

Présentation d'un diaporama sur les différents stades de restauration de la Vierge à l'enfant de Prouilhe.

  

lundi 21 septembre 2015

Soirée du Patrimoine 2015 avec Les Amis de Castelnaudary : collégiale Saint-Michel

Conférence in situ par Francis Falcou.

Collégiale Saint-Michel : de la salle capitulaire à la sacristie.

Les Amis de Castelnaudary proposaient, pour cette nouvelle et 9e rencontre à la collégiale, un thème d’actualité : celui des travaux effectués à l’actuelle sacristie, du début février au 31 juillet dernier sous l’autorité de M. Axel Letellier, Architecte du Patrimoine et de celle de la D.R.A.C.

Le Président rappelait d’abord quelques points d’histoire, à savoir l’élévation de l’église au rang de collégiale en 1318 par le Pape Jean XXII, après la révision de la carte ecclésiastique du Midi de la France et la création de l’évêché de Saint-Papoul, ancienne abbaye. La collégiale fut dotée d’un chapitre de 12 chanoines et de 2000 livres de rentes. Il fallut donc construire une salle capitulaire, au sud du chevet de l’église ; cette salle de 2 travées au plafond volontairement bas, au sol recouvert d’un parquet, éclairée de 2 hautes fenêtres garnies de vitraux, communiquait avec le cloître détruit en 1786 ;  les chanoines y tiendront leurs délibérations jusqu’en 1790, date de la suppression des chapitres par la Constitution civile du clergé.

Après le départ du chapitre, le clergé paroissial va utiliser la salle capitulaire en la transformant en sacristie ; plusieurs transformations sont datées : 1832, inscrite sur le linteau de la porte du sacraire qui conservait les précieux objets du culte, volés en 1990 (voir le livre de Francis Falcou : La collégiale Saint-Michel de Castelnaudary aux pages 75 à 79) ; 2 autres dates ont été découvertes lors des travaux de restauration qui viennent d’être effectués par l’entreprise Chevrin ; en décapant le mur nord, une ancienne niche fermée par une cloison de briques portait les dates de 1857 et 1859 avec les noms des ouvriers et du sacristain. Le Président faisait remarquer les 2 écussons qui ornent les clefs de voûte et qui, jusqu’ici, n’avaient pas été étudiés : le 1er représente Saint Michel terrassant le démon ; le second, plus curieux, a été soumis aux héraldistes compétents, notamment Bernard Velay ; il peut être considéré comme ésotérique et semble porter la marque du compagnonnage.

Le mobilier fut ensuite présenté : le meuble principal est le chapier dont les plateaux en demi lune conservent les riches ornements sacerdotaux, chapes, chasubles, dalmatiques, étoles ; certains sont classés, comme la chape second empire en soie rouge lamé or, ou l’étole armoriée de l’archiprêtre ;  6 tableaux ornent les murs ; ils sont tous classés ou inscrits depuis 2005, à la demande des Amis de Castelnaudary qui ont fait restaurer en 2013, le plus ancien, représentant la Vierge, Madeleine et Saint Jean au pied de la croix.

Le montant total des travaux extérieurs (réfection de la toiture, du mur pignon, du glacis des contreforts, de la façade) et intérieurs (piquage des murs, décapage des voûtes, électricité par l’entreprise Chartier avec mise en valeur de l’ensemble, enduit, rapiéçage du parquet) s’est élevé à 202242 Euros dont 49793 à la charge de la ville, le reste étant couvert par les subventions de l’État, du Conseil Régional et du Conseil Départemental.

lundi 6 octobre 2014

Journées du Patrimoine 2014

Beau succès de la Soirée du Patrimoine. 

Pour la 31ème année consécutive, Les Amis de Castelnaudary avaient convié les membres de l’Association, comme les Chauriens, à découvrir deux monuments mal ou peu connus. 

Le mémorial dédié aux morts de la première guerre mondiale, tout d’abord, avait attiré la foule en l’école Prosper Estieu au point que la Directrice dut aimablement ouvrir la grille qui le sépare du préau.

Francis Falcou rappela que l’Association était déjà venue, en 1997, découvrir les fresques méconnues de Paul Sibra, réalisées en 1921, conjointement avec Pierre Thalabas, à la demande du Directeur de l’école M. Emile Cantier et avec la participation financière des élèves ; ce fut le premier monument à la gloire des anciens élèves de cette école morts pour la France ; deux fresques rappellent les combats de 1914 : Reims bombardée d’un côté et la bataille des Flandres (épisode de l’Yser) de l’autre ; au plafond, c’est l’allégorie de la victoire ; à ce propos, Francis Falcou dévoila un petit secret que seuls les vieux Chauriens de souche se sont transmis de génération en génération : Paul Sibra glissait souvent dans ses œuvres la silhouette d’un compatriote : il le fit pour le clairon que sonne le soldat Ambruster. Le souvenir des morts est rappelé par une vitrine montrant leurs portraits d’un côté alors que de l’autre est gravée dans le marbre la longue liste de leurs noms précédée de celle des Instituteurs. La Ville a fait restaurer les toiles en 2011 par Maurice Jourdain et les mosaïques du sol par David Dalichoux. 

Après l’école, ce fut autour de l’église St François de livrer ses curiosités ; 150 personnes emplissaient la nef centrale pour découvrir la sépulture des Capucins, celle du premier Curé, l’Abbé Auguste Cros qui exerça son ministère pendant 50 ans ; la statue classée de St Roch assis, celle de Notre Dame de Prouille (XIVè siècle), l’autel de marbre et bois dû au talent du meilleur ouvrier de France, Edgar Llopis et au peintre décorateur Maurice Jourdain, les tableaux du chœur restaurés à l’initiative et aux frais des Amis de Castelnaudary ; Francis Falcou rappela le passage du roi Louis XIV, en Avril 1660, et la mission prêchée par le Père Antoine, Capucin de Lavaur, en 1868. Une superbe exposition de vêtements et objets du culte attendait, pour finir, les visiteurs dans la sacristie originelle aménagée spécialement pendant de longs mois avec le concours des services techniques municipaux, de mécènes, et les indications de la Conservatrice Départementale des Antiquités et objets d’Art, ce que le Président tint à souligner lorsqu’on le félicitait chaleureusement pour ce travail de conservation du patrimoine. 

La Secrétaire : Irène Viry.




















mardi 13 mai 2014

Sortie du 3 mai 2014 au château de Ferrals-Lauragais







La sortie annuelle de printemps a conduit nos 52 participants au château de Ferrals–Lauragais. Cet important groupe fut accueilli très cordialement à 15h par le propriétaire, M. Rémy Baysset et sa compagne, sous un fort vent de Cers mais un ciel dégagé, au pied des douves pour un historique très chronologique de la vie des 2 châteaux (le vieux et l’actuel), au travers des nombreux propriétaires de la Seigneurie, du Moyen Âge à nos jours.

Monsieur Baysset, passionné d’Histoire de l’Art (il fut l’élève du Professeur Yves Bruand à l’Université de Toulouse) évoqua tour à tour Antoine de Toulouse-Lautrec, la famille d’Antin, François 1er, Diane de Poitiers et plus longuement François de Rougier, Sénéchal de Lauragais sous Catherine de Médicis, notre Comtesse. C’est à lui que l’on doit l’idée de construction du nouvel édifice qui n’était pas encore bâti lorsqu’il reçut, le 27 janvier 1565 le jeune Roi Charles IX et la Reine Catherine (le récit de cette journée est bien connu : voir Pages d’histoire que nous avons publiées en 2002).

Le dernier des Rougier n’ayant eu que des filles, le château passa dans la famille du gendre aîné, Jean-Gabriel de Gauléjac jusqu’en 1730. Au cours du XIXe s. 2 familles l’ont possédé : les de Roquelaure et les de Virieu (amis du poète Lamartine), puis Henri Dupuy-Mazuel en 1920, les de Cransac en 1936, et enfin le Docteur Gally en 1956.

De l’architecture militaire extérieure on passa, dans la cour intérieure, à l’architecture Renaissance qu’offre la belle façade sud, en franchissant la porte cochère en plein cintre flanquée de 2 tourelles rondes ; le rez-de-chaussée nous surprit par l’ampleur de la galerie centrale longue de 23 mètres et large de 6, qui commande tout le bâtiment ; c’est le cœur du château. Elle dessert les 4 pièces latérales ; dans l’une d’elles on put découvrir les copies des plans de Viollet-le-Duc, sollicité pour les modifications à apporter au château.

Les surprises  allaient se poursuivre avec la découverte des 2 étages des soubassements solidement voûtés : la cuisine avec sa vaste cheminée, la salle des gardes, la chapelle installée dans la tour nord-ouest, les vastes travaux de déblaiement au 2ème étage.

La dernière et fort agréable découverte, au nord, fut celle du parc que l’on gagna en empruntant le pont de bois pour arriver jusqu’à un bassin en forme d’écluse ; M. Baysset l’a dégagé et le fera réalimenter par les eaux de source provenant de la Montagne Noire ; il nous apprit au passage qu’Andréossy, le géomètre de Riquet, avait travaillé sur ce chantier d’alimentation en eau du château.

Au retour dans la galerie, le Président remercia vivement M. Baysset et sa compagne pour leur si cordial accueil ; il félicita M. Baysset pour son courage et ses recherches et lui remit quelques exemplaires de nos publications, incitant les Amis de Castelnaudary à adhérer à l’Association des Amis du château de Ferrals.

Tous les participants se sont retirés enchantés de cette merveilleuse soirée. 

Francis Falcou

mardi 4 juin 2013

Sortie à Plaigne le dimanche 2 juin 2013









Sortie de printemps au château de Plaigne.

La sortie annuelle de printemps a conduit les Amis de Castelnaudary et du Lauragais au château de Plaigne, sur les traces de Guilhaume de Plaigne, Seigneur de la contrée éponyme au XIIIe siècle.
Ils y ont été fort aimablement accueillis par la propriétaire, Madame Rebecca Grégory, qui évoqua devant la façade sud du château la riche histoire de cette famille noble.
La dernière du nom, Anne de Plaigne, épousa le Comte de Pibrac en 1642 ; la Comtesse de Pibrac vendit Plaigne au Prieur de l’Ordre de Saint-Jean à Toulouse ; celui-ci fit ériger la Seigneurie de Plaigne en Commanderie en 1685 ; l’Ordre de Malte en sera propriétaire jusqu’à la Révolution ; plusieurs fois vendu, le château appartiendra au XIXe siècle à M. de Nicol, puis à sa descendante, Violette de Ferluc, avant d’être acquis en 1973, par Madame Marie-France Grégory, mère de l’actuelle propriétaire. Sous sa conduite, nous avons pu découvrir le parc, la belle façade nord à deux tours rondes, et visiter exceptionnellement les pièces du premier étage du château, notamment la salle des chevaliers avec son plafond à la française, sa monumentale cheminée et sa riche bibliothèque ; il faut savoir que le château ne se visite pas mais qu’il se loue ; nous sommes donc d’autant plus reconnaissants à Madame Grégory d’avoir accepté de nous recevoir.
À l’issue de cette visite, Christophe Marty nous servit de guide compétent pour découvrir en quatre arrêts le village de Plaigne : au pied de l’échauguette de l’église fortifiée (fin du XVIe siècle environ) d’abord ; puis sur la terrasse aménagée à la fin du XIXe siècle, lors de la construction  d’un réservoir d’eau, depuis laquelle on put contempler le clocher-mur à créneaux inscrit à l’inventaire des monuments historiques ; ensuite à l’église d’origine romane restaurée et agrandie dans l’esprit gothique attardé, renfermant un fragment de sarcophage paléochrétien, classé aux Monuments Historiques, figurant des scènes de la Passion du Christ.
Par le quartier dit des Anglais, on gagna enfin la croix médiévale à deux faces, située à l’extrémité de la rue longue, une croix classée aussi, avec sa face nord fleurdelisée et sur la face sud une main gauche à trois doigts (symbole de la Trinité ?).
Les 36 participants regagnèrent Chaury ravis à 18 heures, sous le soleil…

Francis Falcou
Président des Amis de Castelnaudary