Elle a connu le même succès d’affluence que les années
précédentes ; Mr le Maire l’honorait de sa présence, accompagné de Mr Taurines
et de Mme Escafre, conseillers municipaux.
Le Président ouvrait la séance déplorant le décès de 2
anciens membres : Yvette Guy et Robert Guilhem pour lesquels il fit
observer une minute de silence ; il informa l’assistance de la radiation
d’un membre pour cotisation impayée depuis 2 ans (conformément aux statuts) et
partagea avec elle la joie d’accueillir un jeune et nouvel adhérent, Nicolas
Delmas, Chaurien de souche, Doctorant en droit.
On en vint de suite à l’ordre du jour avec le rapport
d’activité illustré du diaporama de Jean-Claude Décossin et qui faisait état de
23 actions ou représentations ; mis au vote, il était adopté à l’unanimité.
Le compte financier était présenté par Colette Ourliac :
le total des dépenses : 8707 € et celui des recettes : 3058 €, montre
que nous avons prélevé 5649 € sur nos fonds de réserve pour équilibrer les
comptes ; soumis au vote, il était également adopté à l’unanimité.
Le Président remerciait la trésorière et le secrétaire et
abordait alors les projets pour 2018.
Deux publications étaient présentées : Un livre de
Colette Ourliac : « La pharmacopée à Castelnaudary du XVIIIème
au XXème siècle. », suite logique de son ouvrage de 1996 : Pots
et inscriptions de l’Apothicairerie de l’Hôpital de Castelnaudary.
Un livret de Francis Falcou : « Une église
Conventuelle devenue paroissiale : Saint François de Castelnaudary » ;
l’Assemblée donnait son accord pour leur édition ; les devis sont à
affiner en fonction du nombre d’exemplaires à prévoir.
Le Président informa ensuite l’Assemblée d’une rencontre avec
Michel Dauzat, Président du CLES, qui souhaite remémorer le 700ème
anniversaire de l’élévation de l’église St Michel au rang de Collégiale, en
organisant un colloque, auquel il nous associera, à l’automne, et pour lequel nous pouvons déjà
établir un projet ; une opération
tripartite ; Ville-Etat-Association,
permettrait de remettre en état le baptistère de la Collégiale,
« provisoirement » restauré en 1979 et qui a bien besoin, 40 ans plus
tard, d’une reprise des peintures comme
du groupe statuaire mutilé lors des travaux de 1979. Les devis sont en cours de
chiffrage ; nous nous chargerions de la restauration des statues,
l’ensemble des travaux pourrait être subventionné, l’église étant entièrement
classée.
Troisième projet : la Ville va réaliser une exposition
permanente au Présidial dont le thème sera le cassoulet ; nous sommes
invités à prêter notre concours en fournissant tous les documents dont nous
disposerions ; le Président montrait comment l’Office du Tourisme avait entrepris la publicité du cassoulet, en
1960, par la mise au point de la recette familiale après avoir interrogé les
cuisinières des vieilles familles et le restaurateur réputé Fourcade ;
l’année suivante elle fut imprimée et
publiée par Servieu–Houlès tandis que Mr Imbert faisait réaliser des torchons par
la maison Vony avec la recette illustrée par des dessins de Julien Saint-
Hilaire, professeur au Collège ; en 1986 Francis Falcou publiait aux
Editions Loubatières une brochure à la gloire du cassoulet, tirée à 5000
exemplaires et épuisée depuis ; des articles de presse ont été aussi remis
à Katia Champrobert- Tournier, chargée de préparer cette exposition.
Au chapitre des questions diverses, le Président faisait
savoir que nous recevons toujours des dons pour l’apothicairerie : un
clystère par Marc Monceaux et un ouvrage sur les apothicaireries au XVIIème par
Mme Bosc ; à ce propos, il remerciait vivement Jacques Prévot qui a
réalisé la prise de vue des 64 pots de Fouque et Arnoux.
L’ordre du jour étant épuisé, il cédait la parole à Mr le
Maire qui dit tout le plaisir qu’il avait pris à participer à notre Assemblée
et combien il appréciait le travail accompli ; il tint à évoquer la
question du sort de la fontaine de la place de Verdun, à savoir son maintien ou
son remplacement par des jeux d’eau ; il remercia Francis Falcou d’avoir
rédigé l’historique des fontaines de la ville et d’avoir suggéré, au cas où on
l’enlèverait, qu’elle soit placée au jardin de la Mairie, tant pour la
sauvegarder que pour embellir le jardin ; le Président insista sur sa
valeur en tant qu’élément d’accompagnement et d’embellissement d’une place ou
d’un jardin public.
La séance fut levée à 16H30.